C’est quoi les GAFAM, au juste ?
Bon, avant de plonger dans le grand bain des réseaux sociaux, faut qu’on parle des GAFAM. Non, c’est pas une nouvelle marque de chewing-gum, ni le nom d’un super-vilain de Marvel (quoique…).
GAFAM, c’est l’acronyme qui fait trembler la Silicon Valley et qui donne des sueurs froides aux régulateurs du monde entier. Accrochez-vous, voici le club des cinq version tech :
- G comme Google (ou Alphabet, si on veut faire les malins)
- A comme Apple (vous savez, la pomme croquée)
- F comme Facebook (rebaptisé Meta, parce que changer de nom, c’est cool)
- A comme Amazon (le site où vous achetez tout et n’importe quoi à 3h du mat’)
- M comme Microsoft (ouais, Windows, c’est eux)
Ces géants de la tech sont un peu comme les Avengers du numérique, sauf qu’au lieu de sauver la planète, ils cherchent surtout à dominer le monde digital. Ils ont plus de pouvoir qu’un président (et probablement plus d’argent aussi), plus de données sur vous que votre propre mère, et ils sont partout. Vraiment partout.
Imaginez un instant : vous vous réveillez avec votre iPhone (Apple), vous checkez vos mails sur Outlook (Microsoft), vous scrollez sur Instagram (Meta), vous cherchez une recette de pancakes sur Google, et vous commandez les ingrédients sur Amazon. Tout ça avant même votre premier café !
Ces boîtes sont devenues tellement énormes et influentes qu’elles font un peu peur aux gouvernements. C’est comme si elles avaient leur propre empire, avec leurs propres règles. Et devinez quoi ? Une bonne partie de vos réseaux sociaux préférés appartiennent à ces monstres de la tech.
A quel GAFAM ces réseaux sociaux appartiennent-ils ?
Parlons d’Instagram, le paradis des influenceurs et le cauchemar de votre estime de soi. Cette app qui vous fait croire que tout le monde vit sa meilleure vie 24/7, sauf vous.
Surprise (ou pas) : Insta appartient à notre bon vieil ami Mark Zuckerberg. Eh ouais, en 2012, Facebook (maintenant Meta) a sorti son chéquier et a lâché la modique somme d’un milliard de dollars pour s’offrir la plateforme. À l’époque, tout le monde a cru que Zuck’ avait perdu la boule. Aujourd’hui ? On dirait bien que c’était le coup du siècle.
Depuis, Instagram est devenu le Saint Graal du marketing d’influence. C’est là que vous allez pour voir des gens beaux manger dans des restos chers et visiter des endroits où vous n’irez probablement jamais. Mais c’est aussi l’endroit où vous passez des heures à liker des photos de chats mignons et de memes, avouez-le.
Avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs, Instagram est devenu une véritable machine à fric pour Meta. Pub ciblée, shopping intégré, reels pour concurrencer TikTok… Insta ne cesse de se réinventer pour rester le chouchou des millennials et de la Gen Z.
Alors la prochaine fois que vous posterez votre brunch du dimanche, rappelez-vous : Zuckerberg vous regarde. Et il adore vos avocado toasts.
Ah, LinkedIn. Le réseau où on prétend tous être des pros ultra sérieux, tout en stalker nos ex-collègues et en postant des statuts inspirants dignes d’un coach de vie du dimanche.
Surprise (encore) : LinkedIn n’appartient pas à Meta, mais à Microsoft. Eh oui, en 2016, la firme de Redmond a cassé sa tirelire et déboursé la bagatelle de 26,2 milliards de dollars pour s’offrir le réseau des « professionnels ».
Depuis, LinkedIn est devenu le terrain de jeu préféré des recruteurs, des commerciaux en manque de leads, et de tous ceux qui veulent vous faire croire qu’ils adorent leur job. C’est l’endroit où on poste des articles sur « comment devenir millionnaire avant 30 ans » tout en cherchant discrètement un nouveau taf.
Avec plus de 774 millions de membres dans plus de 200 pays, LinkedIn est devenu une véritable mine d’or pour Microsoft. Imaginez toutes ces données professionnelles concentrées au même endroit. C’est le paradis du B2B et du personal branding.
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YouTube
Allez, on zappe sur YouTube, le trou noir où vos bonnes résolutions de productivité vont mourir. Cette plateforme où vous allez pour regarder UN tuto maquillage et où vous vous retrouvez deux heures plus tard à binger des vidéos de chats qui font du parkour.
Surprise (pas vraiment) : YouTube, c’est la pépite de Google. Ou plutôt d’Alphabet, parce que Google a décidé de jouer aux chaises musicales avec ses noms d’entreprise. En 2006, la firme de Mountain View a eu le nez fin et a racheté cette petite start-up pour 1,65 milliard de dollars. À l’époque, ça paraissait énorme. Aujourd’hui ? C’est le prix d’un café à San Francisco (presque).
Depuis, YouTube est devenu le deuxième moteur de recherche au monde (juste après… Google, évidemment). C’est l’endroit où vous allez quand vous avez besoin d’apprendre à réparer votre lave-vaisselle à 3h du mat’, quand vous voulez revoir le best-of des chutes de votre YouTubeur préféré, ou quand vous avez juste envin d’un bon vieux Rick Roll.
Avec plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois, YouTube est une véritable machine à cash pour Google. Pubs, pubs, et encore des pubs. Sans oublier YouTube Premium pour ceux qui en ont marre des… pubs.
Passons à WhatsApp, l’app qui a rendu les SMS aussi obsolètes que les télégrammes. C’est là où se passent toutes vos conversations de groupe bordéliques et où votre tante vous envoie des chaînes de messages douteux.
Surprise (ou pas) : WhatsApp fait partie de l’empire Meta (ex-Facebook). En 2014, Zuckerberg a sorti le chéquier et a lâché la modique somme de 19 milliards de dollars pour s’offrir l’app. Oui, vous avez bien lu. 19 milliards. Pour une app de messagerie. Mais quand on voit que la moitié de la planète l’utilise pour envoyer des GIFs et organiser des apéros, on se dit que ça valait peut-être le coup.
WhatsApp, c’est devenu le moyen de communication par défaut dans de nombreux pays. C’est là que vous discutez avec votre famille, vos potes, vos collègues, et même parfois avec des inconnus qui se sont trompés de numéro (mais qui finissent par devenir vos potes).
Avec plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois, WhatsApp est un véritable jackpot pour Meta. Même si l’app ne génère pas directement de revenus (pas de pubs, youhou !), elle fournit à Meta des données précieuses sur nos habitudes de communication.
Les réseaux sociaux indépendants a qui appartiennent-ils ?
Mais attendez une minute ! Tous les réseaux sociaux n’appartiennent pas aux GAFAM. Il y a encore quelques irréductibles qui résistent à l’envahisseur.
TikTok
TikTok, c’est un peu le petit jeune qui débarque à la fête et qui fait danser tout le monde sur des chorégraphies improbables. Lancé en 2016 par la société chinoise ByteDance, TikTok a explosé pendant le confinement. Résultat ? Même les grands-parents se sont mis à faire des lip-sync sur des tubes de K-pop.
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Snapchat
Snapchat, c’est l’ado rebelle qui a dit non à Facebook. En 2013, Zuckerberg a proposé 3 milliards de dollars pour racheter l’app aux photos éphémères. La réponse ? Un non catégorique. Depuis, Snapchat continue de faire son petit bonhomme de chemin, avec ses filtres qui transforment vos selfies en licornes vomissant des arcs-en-ciel.
X (ex-Twitter)
Et puis il y a X, anciennement connu sous le nom de Twitter. Longtemps indépendant, il a été racheté en 2022 par Elon Musk pour la modique somme de 44 milliards de dollars. Oui, le type qui veut coloniser Mars et qui tweete à 3h du mat’. Depuis, c’est un peu le far west digital.
Et les autres ?
Il y a bien sûr d’autres réseaux sociaux qui naviguent dans ces eaux tumultueuses. Pinterest, le paradis des DIY. Reddit, le forum géant où on peut discuter de tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi). Ou encore Tumblr, qui a connu son heure de gloire avant de se faire racheter puis revendre pour une bouchée de pain.
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Alors, c’est grave docteur ?
Cette concentration des réseaux sociaux dans les mains de quelques géants pose évidemment des questions. Sur la protection de nos données, sur la liberté d’expression, sur le pouvoir de ces entreprises.
Mais bon, tant qu’on peut toujours poster des photos de nos chats et stalker nos ex, ça va, non ? (C’est une blague, hein. Ou pas. À vous de voir.)
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